Il n'est de rêve possible que celui que tu embrasses de toute ton âme...
Corps, âme, esprit...
en marche,
pèlerin sur la route...
Sans douter, sans craindre, faiblissant sur le bâton des rires moqueurs et haussement d'épaules, mais jamais arrêté dans sa quête, sa marche, et son pas...
Temps qui t'enveloppe de patience, car le rêve n'aime pas les heures pressées,
il aime le repos, le recul, le départ... et la respiration...
Il n'est présent si tu claques des doigts, mais il t'attend pourvu que tu avances vers lui,
et que tu accueilles chaque pas, comme une promesse...
Une prière secrète, sans bruit, sans écho... sinon, le souffle tardif, lorsque les âmes se reposent...
Toi, tu continues de marcher...
Tu voyages avec ce rêve... tu l'oublies pour mieux le redécouvrir, et tu regardes tout à coup Ariane s'élever dans le ciel,
Tu es arrivée au Bourget...
1 200 km et 40 ans plus tard...
Les fils que j'ai tissés depuis ma plus tendre enfance, s'écartent...
Il est 11h...
Nous sommes à l'heure...
Nous sommes à l'heure...
Les portes de l'aéroport s'ouvrent...
